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Sommaire

• Quelles sont les principales sources de déperdition thermique ?

• Comment identifier les déperditions de chaleur dans votre logement ?

• Quelles sont les tarifs avec installation ?

• Pourquoi choisir un professionnel ?

• Questions fréquentes

Les déperditions de chaleur d’un logement sont souvent causées par des éléments mal isolés ou des ouvertures laissant passer l’air froid. Voici les principales sources à connaître :

• Le toit (à hauteur de 25 à 30 %) : La chaleur monte naturellement et s’échappe facilement par une toiture mal isolée. Cela en fait l’une des premières zones à traiter dans un projet de rénovation thermique.
• Les murs (à hauteur de 20 à 25 %) : Les parois verticales peuvent représenter une grande source de déperdition, notamment si elles sont en contact avec l’extérieur et mal isolées. Les ponts thermiques situés aux jonctions (planchers, angles des murs) aggravent le problème.
• Les fuites d'air (à hauteur de 20 à 25 %) : Les infiltrations d'air par les portes, les fenêtres, les prises électriques ou encore les cheminées sont responsables de courants d'air froids et de pertes énergétiques.
• Les fenêtres et les ouvertures (à hauteur de 10 à 15 %) : Les vitrages simples ou mal posés laissent échapper une part importante de chaleur, surtout en hiver.
• Le sol (à hauteur de 7 à 10 %) : Bien que souvent oublié, le sol constitue une source de pertes thermiques si le sous-sol ou les vides sanitaires ne sont pas isolés.

Pour réduire efficacement les déperditions de chaleur, il est indispensable de les localiser. Voici les méthodes les plus efficaces pour identifier ces pertes :

1. Réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE)

Le DPE, réalisé par un professionnel certifié, évalue la consommation énergétique de votre logement et identifie les zones responsables des pertes de chaleur. Depuis juillet 2021, la réforme du DPE a renforcé sa fiabilité en le rendant opposable, ce qui signifie que ses résultats peuvent être contestés en cas d'erreur. Ce diagnostic est également requis pour accéder à des aides comme MaPrimeRénov' ou évaluer la conformité des logements avec les nouvelles réglementations énergétiques de 2025.

2. Utiliser une caméra thermique

Une caméra thermique permet de visualiser les déperditions sous forme de zones colorées. Les parties les plus chaudes apparaissent en rouge ou jaune, tandis que les zones froides (déperditions) sont représentées en bleu. Cette technique est très précise pour repérer les ponts thermiques et les fuites d’air.

3. Inspecter les zones sensibles

Certains indices visibles permettent de suspecter des pertes thermiques :

• Murs intérieurs froids au toucher, surtout par temps froid.
• Apparition de moisissures ou de condensation, souvent due à un manque d’isolation.
• Courants d'air perceptibles près des portes, fenêtres ou prises électriques.

4. Effectuer un test d'infiltrométrie

Ce test, réalisé par un professionnel, mesure les fuites d'air de votre logement. En pressurisant l’intérieur de votre habitation, il identifie les entrées d'air indésirables (fenêtres, portes, joints, etc.).

5. Faire appel à un professionnel qualifié

Un expert pourra combiner plusieurs techniques pour un diagnostic complet. En faisant appel à un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), vous bénéficiez de conseils précis et éligibles aux aides de l’État.

Identifier les sources de pertes thermiques est la première étape vers une rénovation thermique réussie. Une fois les points faibles détectés, vous pourrez entreprendre des travaux ciblés et efficaces pour améliorer votre confort et réduire vos factures énergétiques.

Quelles aides financières pour la rénovation thermique ? (MAJ Avril 2025)

Plusieurs aides financières sont disponibles pour vous accompagner dans vos travaux de rénovation thermique :

• MaPrimeRénov' : Depuis le 1er janvier 2025, MaPrimeRénov' a été ajustée pour encourager les rénovations d'ampleur. Les rénovations globales bénéficient désormais d'une aide renforcée, tandis que les aides pour les mono-gestes sont maintenues jusqu'au 31 décembre 2025.
• Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) : Ce dispositif continue de financer les travaux de rénovation énergétique sans intérêt. Les conditions d'éligibilité et les montants prêtés ont été adaptés pour correspondre aux nouvelles priorités en matière d'efficacité énergétique
• Certificats d'économie d'énergie (CEE) : Les primes "Coup de pouce" sont toujours disponibles en 2025 pour le remplacement des systèmes de chauffage polluants par des solutions plus performantes

Pour bénéficier de ces aides, il est recommandé de faire appel à des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l'Environnement).

Nouvelles réglementations thermiques en 2025

La réglementation environnementale RE2020, entrée en vigueur précédemment, voit ses exigences renforcées en 2025. Les seuils de performance énergétique et environnementale sont rehaussés pour les constructions neuves, et certains types de bâtiments, comme les hôtels et les commerces, sont désormais soumis à cette réglementation .

Interdiction de location des passoires thermiques :

Depuis le 1er janvier 2025, la location des logements classés G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est interdite. Cette mesure vise à accélérer la rénovation des logements les plus énergivores.

Pourquoi choisir un professionnel

Sécurité avant tout

La rénovation thermique, notamment pour des travaux d’isolation ou l’installation de systèmes de chauffage performants, peut impliquer des manipulations complexes et des risques pour votre sécurité. Par exemple, la pose d’une isolation par l’extérieur nécessite de travailler en hauteur, tandis que l’installation d’une chaudière ou d’une pompe à chaleur doit respecter des normes strictes pour éviter tout risque électrique ou de fuite. Un professionnel qualifié garantit une intervention sûre et sans danger.

Conformité aux normes en vigueur

Les travaux de rénovation thermique doivent respecter des réglementations spécifiques, qu’il s’agisse de l’isolation, de la ventilation ou des équipements de chauffage. Un expert maîtrise les normes, comme la réglementation thermique (RT) ou les exigences des certificats d’économie d’énergie (CEE), et s’assure que vos travaux répondent aux critères nécessaires pour bénéficier d’aides financières comme MaPrimeRénov’.

Qualité et durabilité

Les professionnels de la rénovation thermique utilisent des matériaux et des techniques de pointe pour garantir des performances optimales. Par exemple, ils s’assurent que les ponts thermiques sont éliminés lors de l’isolation des murs ou des combles, et que les systèmes de chauffage ou de ventilation sont correctement dimensionnés pour vos besoins. Cela limite les risques de malfaçons et prolonge la durée de vie de vos installations.

Garantie et assurance

En faisant appel à un professionnel certifié (notamment RGE, "Reconnu Garant de l’Environnement"), vous bénéficiez de garanties et d’assurances en cas de défaut ou de dommage. Ces protections incluent la garantie décennale, qui couvre les éventuels problèmes liés aux travaux pendant 10 ans. Cela vous apporte une réelle tranquillité d’esprit.

Gain de temps et tranquillité d’esprit

Réaliser des travaux de rénovation thermique soi-même peut être long et fastidieux, surtout si vous manquez d’expérience. Les professionnels disposent des outils, des matériaux, et des compétences nécessaires pour intervenir rapidement, tout en assurant un résultat conforme et durable.

Trois points d'attention

1. Diagnostic thermique précis

Avant de commencer les travaux, un diagnostic thermique est essentiel pour identifier les points faibles de votre logement (ponts thermiques, déperditions d’énergie) et définir les priorités d’intervention.

2. Choix des matériaux adaptés

Que ce soit pour l’isolation (laine de roche, polystyrène, fibre de bois) ou pour les équipements (chaudières, pompes à chaleur), le choix des matériaux doit être adapté à votre logement et à vos besoins pour maximiser les performances énergétiques.

3. Coordination des travaux

Une rénovation thermique implique souvent plusieurs corps de métier (isolation, chauffage, ventilation). Faire appel à un professionnel permet de coordonner les interventions pour éviter les retards ou les incompatibilités techniques.

Questions fréquentes

Quelles sont les principales sources de déperdition thermique dans un logement ?

Le toit (25-30 %), les murs (20-25 %), les infiltrations d'air (20-25 %), les fenêtres (10-15 %) et le sol (7-10 %). Une isolation efficace de ces zones est essentielle pour limiter les pertes énergétiques.

Comment identifier les pertes thermiques dans une maison ?

Réaliser un DPE, utiliser une caméra thermique, inspecter les zones sensibles et effectuer un test d'infiltrométrie. Un professionnel certifié peut vous fournir un diagnostic détaillé.

Quels travaux privilégier pour améliorer la performance thermique de son logement ?

Isolation des combles et des murs, remplacement des fenêtres, installation d’une VMC et d’un chauffage performant. La rénovation globale est désormais plus encouragée grâce aux aides renforcées.

Comment choisir les matériaux d'isolation adaptés ?

Laine de verre ou roche (combles, murs), polystyrène expansé (sols, façades extérieures), fibre de bois ou ouate de cellulose (écologiques et performants). Le choix dépend des besoins thermiques et du budget.

Quels sont les signes indiquant un besoin de rénovation thermique ?

Factures élevées, murs froids, condensation ou moisissures, sensation de courants d’air. Un logement classé F ou G au DPE doit être rénové avant l’interdiction de location.

Quels sont les critères pour bénéficier de MaPrimeRénov' en 2025 ?

Travaux réalisés par un artisan RGE, logement de plus de 2 ans, éligibilité selon les revenus et le gain énergétique. Les rénovations globales sont davantage subventionnées.